Sainte-Marguerite-Lafigère

Pente, Paysage, Projet en Cévennes

Quand : résidence 1 en février 2019 (semaine 7) ; résidence 2 en mai 2019 (semaine 20)
Où : les modalités d’accueil et le lieu de travail seront définis avec l’équipe municipale
Moyens mis en œuvre : enveloppe forfaitaire de 10 000 euros

Thématique

Cette résidence a pour objectif de proposer des solutions à la commune pour accueillir des jeunes ménages désireux de s’installer dans un paysage de pente caractéristique des Cévennes ardéchoises. Il s’agira d’envisager du « sur-mesure », en termes d’intégration paysagère et de consommation de l’espace, dans une commune constellée de  multiples hameaux. En s’appuyant sur une culture participative portée par l’équipe municipale, les résidents pourront notamment mobiliser leur regard autour de la reconversion du patrimoine industriel, de la place de l’habitat atypique ou de la création d’une « centralité villageoise ».

Territoire d’accueil

Implantée dans une gorge au-dessus de la confluence de la Borne et du Chassezac, la commune de Sainte-Marguerite-Lafigère se trouve à la limite sud-ouest du département de l’Ardèche et à la frontière de la Lozère. Bien qu’appartenant à la communauté de communes Pays des Vans en Cévennes, elle est davantage en lien avec les communes lozériennes de Pied-de-Borne et Villefort, dont elle subit l’influence du bassin de vie.
Son retrait des principaux axes de circulation l’éloigne des services mais lui octroie un cadre de vie préservé. En effet, structurée en 16 hameaux dispersés sur le versant Est de la vallée du Chassezac, Sainte-Marguerite-Lafigére présente les caractéristiques de la Cévenne méridionale – pentes façonnées en terrasses, rivières aux fortes amplitudes de débit, pente de forêts et une structure géologique entre schiste et granite.
Soumise à un exode rural important depuis le début du XXème siècle, la commune de Sainte-Marguerite-Lafigère (101 habitants) voit sa population ré-augmenter légèrement depuis les années 2000.
Si le nombre de résidences secondaires est très élevé, le taux de vacance quant à lui est très bas. Effectivement, en raison des contraintes de rénovation du bâti ancien – isolation / chauffage – les propriétaires préfèrent proposer de la location saisonnière, et il manque des locations à l’année. Les quelques maisons en vente ne correspondent pas au marché – trop enserrées dans les hameaux, souvent sans terrain attenant… ou totalement en ruines !
Depuis quelques années Sainte-Marguerite-Lafigère souhaite constituer un centre villageois entre le secteur de la mairie/église et le hameau de Cordes, actuel chef-lieu. Elle a donc entrepris la mise en place d’une Zone d’Aménagement Différé, la réhabilitation de l’ancien presbytère en gîte et lieu d’échanges des savoirs, inauguré en avril dernier, et envisage d’acquérir un local commercial propriété des domaines actuellement en vente.